Les conclusions de nos recherches
Nous avons vu que les accidents nucléaires sont à l'origine de rayonnements ionisants qui provoquent des mutations sur le génotype des organismes touchés. Ainsi, si la mutation n'est pas résorbée par des enzymes spécifiques, elle peut modifier le phénotype de l'être vivant irradié
En effet, suite à des explosions de centrales, comme Fukushima ou Tchernobyl, des modifications de la faune et de la flore ont étés observées. De plus, la biodiversité étant un réseau d'échanges entre les organismes vivants et leur milieu de vie, l'ionisation peut se répandre via les réseaux trophiques et toucher ainsi différentes espèces.
Un accident nucléaire peut donc conduire au développement de mutations au sein de la biodiversité.
Ces conclusions nous amènent à nous poser de multiples questions : la survie des espèces à Tchernobyl est-elle un cas isolé ? Les individus mutés sont-ils viables ? Dans le cas d'une reproduction sexuée, les femelles accepteraient-elles de se reproduire avec un mâle d'apparence anormale et si oui, leur descendance serait-elle le début d'une nouvelle espèce ?